La grande enquête

Entrez dans les coulisses
d’un projet patrimonial au cœur
de l’histoire romande

Bienvenue sur le site de la Grande Enquête

Ici, la petite histoire croise et éclaire la grande. Les vies passées, les traditions et les anecdotes s'y conjuguent au présent mais aussi au futur. Chacune et chacun peut y dérouler le fil de ses mots, de leurs origines à ce qu'ils racontent aujourd'hui.

La Grande Enquête explore la vie romande du début du 20e siècle, s’intéressant à la fois aux réalités d’alors et à la manière dont elles ont évolué et ont été transmises. Elle repose sur une enquête menée auprès de la population locale et explore les pratiques linguistiques et les savoirs de cette époque.

Cet espace se veut un lieu d’échange en perpétuelle évolution, à l’image de l’histoire qui y est racontée. Ce qui s’y trouve sera donc régulièrement enrichi et développé et la participation de toutes les personnes s’intéressant à cet héritage vivement encouragée.

Philosophie du projet



N’hésitez pas à amorcer le dialogue en nous transmettant les informations que vous pourriez avoir sur les témoins ou en proposant une nouvelle question pour les curiosités.

info@la-grande-enquete.ch

L'aventure en image

Découvrez l'histoire de trois linguistes
suisses qui, au début du 20e siècle, se lancent un défi extraordinaire

ce qu'il y a à dire

Les Réalités

Un monde de pratiques et de réalités matérielles, dont toutes ou presque ont laissé leur empreinte dans le quotidien d’aujourd’hui.

À découvrir au printemps 2025.

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les mots pour le dire

La Langue

Le patois, pour dire toute la diversité de la vie et dont les sons et les mots ont teinté le français que l’on parle en Suisse romande.

Contenu disponible en janvier 2025.

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celles et ceux qui le disent

Les Témoins

La population romande d’alors, qui avait le patois pour langue maternelle et qui l’a transmis au travers de l’Enquête.

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de quoi le récolter

L’Enquête

Une enquête, menée entre 1900 et 1911, pour rassembler l’intégralité du vocabulaire patois et en préserver la richesse.

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Les curiosités

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Pourquoi faire tant d’efforts pour l’enquête par correspondance ?

La récolte des matériaux a été jugée prioritaire. Non seulement parce que la disparition programmée des patois nécessitait de réagir urgemment pour documenter la plus grande partie de leur vocabulaire, mais aussi parce que les informations collectées constituaient la matière première indispensable à la rédaction du Glossaire.

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Quel est l’intérêt de demander le vocabulaire par thème et non par ordre alphabétique ?

Classer le vocabulaire que l’on veut récolter par domaine permet au correspondant, selon Louis Gauchat, de ne rien oublier. Le témoin peut ainsi, en observant ce qui l’entoure ou par association d’idées, trouver pour chaque thème tous les mots qui s’y rapportent.

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Se sont-ils lancés dans l’inconnu ?

Lorsque Louis Gauchat conçoit son projet, il a comme modèle une entreprise similaire en cours de réalisation : le Schweizerisches Idiotikon, dont la mission est de répertorier les dialectes alémaniques. Il bénéfie donc de l’expérience acquise par d’autres et de leurs encouragements.

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Pour quelle raison plus de la moitié des correspondants sont-ils des instituteurs ?

Le Département de l’instruction publique ayant été impliqué dès le début dans le projet, il était naturel de se tourner vers les instituteurs au moment de chercher des correspondants : on pouvait les recruter grâce à des circulaires internes et ils possédaient les qualités nécessaires pour bien répondre aux questionnaires.